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La fontaine Saint Gilles 

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 La fontaine saint Gilles, comme l’église, est dédiée à un saint originaire du sud de la France.  Son histoire relève de la légende. Né à Athènes, il se rend d’abord à Rome, puis se retire dans la forêt dans les environs  de Nîmes. Il mène là une vie d’ermite, se nourrissant de lait d’une biche apprivoisée. Au cours d’une partie de chasse, la biche et saint Gilles sont blessés par un roi. Pour se faire pardonner, ce roi fait construire un monastère dont Gilles devient l’abbé (l’abbaye de St Gilles du Gard ) sur la route de St Jacques de Compostelle.

Devenu abbé, Saint Gilles conseille le pape et les rois. La légende raconte que Charles Martel (ou Charlemagne, selon les versions) serait venu confesser à Saint Gilles le péché d’inceste commis avec sa sœur. Pendant que Saint Gilles disait la messe, un ange déroula au-dessus de l’autel un parchemin racontant le péché, mais au fur et mesure que Saint Gilles priait, le texte s’effaçait. Durant tout le moyen âge, ce saint a surtout prié pour la rémission des péchés. En Normandie particulièrement, c’est le saint qui ôte les peurs nocturnes des enfants, en raison de l’image de douceur de la biche dans l’obscurité inquiétante des bois. Des mères du Mortainais venaient demander une messe au curé ou la récitation d’un évangile pour les enfants.

                                                                         Représentations

Saint Gilles est représenté de deux manières:

En ermite, son attribut est la biche.

En abbé bénédictin, avec la crosse.

En Italie, on le représente parfois avec un lis           car le nom de cette fleur, giglio, est proche de la traduction de Gilles, Gilio

Les artistes représentent également deux épisodes de sa légende: protégeant une biche poursuivie par des chasseurs ou disant une messe pour la rémission du péché d’inceste commis par Charles Martel (ou Charlemagne), tandis qu’un ange tient un parchemin au-dessus de l’autel.

A Brouains une grande fête avec des jeux forains avait lieu autour de l’église, dans le cadre du pèlerinage local, très suivi par les cultivateurs du Mortainais, le premier dimanche de septembre. Tout près de là, la fontaine alimentait un grand lavoir situé en contrebas et les enfants venaient y boire. Ses eaux auraient, comme beaucoup de sources en Normandie, des vertus guérisseuses, que venaient également prélever les pèlerins.

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